Le psycho traumatisme transmis par affects ou gènes
Le traumatisme est-il héréditaire ?
Secrets de famille, divorces, guerres, abus sexuels se transmettent aux générations suivantes.Les facteurs environnementaux se transmettent : Les réfugiés sont traumatisés, leurs enfants aussi reçoivent des legs affectifs sous forme de stress, de troubles post-traumatiques. Ils ont les mêmes symptômes, des phobies inexpliquées, des cauchemars qui remettent en scène les blessures de leurs parents et grands-parents.
Les femmes ayant subi des abus sexuels sont souvent bannies par la cellule familiale, elles vivent des comportements d’automutilation, et présentent des troubles de la personnalité. Une mère traumatisée se demande ce que son enfant peut attendre d’elle. Ses échanges sont parfois négatifs et conflictuels, avec lui. L’interaction avec l’enfant fait remonter à la surface les traumatismes de la mère. Ces traumatismes ont des conséquences sur l’attachement, et présentent une incidence sur nous et sur la société dans l’espace du non-dit.
Quand le traumatisme reste tu, l’enfant est exposé aux séquelles, la mère et l’enfant partagent une symbiose dans le négatif, apportant un traumatisme secondaire qui sera un fardeau psychique. La charge émotionnelle de la génération précédente s’accentue chez l’enfant. Les enfants perçoivent le stress traumatique des parents, leurs angoisses sont transmises au fœtus dans le ventre, bues avec le lait maternel. Les enfants s’identifient à la souffrance des parents, on parle de neurones miroirs. Ils héritent des cauchemars de leurs parents. Ils revivent le traumatisme sans y avoir été confrontés. Une jeune femme a rêvé des camps sans avoir su que sa grand-mère y avait été. Ils ont grandi avec l’histoire de leur grands-parents.
Plus plus d'information, voir mon article dans le Journal International of Victimology (JIDV14,2007)